Un séisme et un tsunami destructeurs
Le 28 septembre 2018, un tremblement de terre et untsunamifrappaient l’île indonésienne de Sulawesi. Leur passage a laissé des scènes de dévastation. 4340 personnes ont perdu la vie, 130’000 ont été déplacées et 109’000 vivaient encore dans des zones touchées des mois après la catastrophe. Les raz de marées et la liquéfaction du sol ont englouti des bâtiments, des routes, des canalisations et des cultures. 13,7 millions de francs de dons ont été collectés lors de notre journée de solidarité pour les victimes du tsunami. Grâce à votre soutien exceptionnel, nous avons pu financer 15 projets de nos ONG partenaires jusqu’à aujourd’hui. Un énorme merci pour votre soutien !
tsunamiDécouvrez maintenant comment vos dons aident les personnes affectées.
Aide d’urgence
Après le séisme et le tsunami, nos ONG partenaires ont travaillé avec des organisations partenaires indonésiennes afin d’apporter une aide d’urgence rapide dans les premiers moments de la catastrophe. Tentes, couvertures, matériel médical destiné aux personnes souffrant de handicap, réhabilitation des salles de classe et des centres de santé : telles sont les actions qui ont été entreprises pour venir en aide rapidement à ceux qui avaient tout perdu.
L’eau et l’hygiène
Suite au tsunami, une grande partie de la population a été privée d’eau potable. De nombreuses personnes ont été contraintes de boire et se laver avec de l’eau contaminée, comme c’était le cas dans le village d’Olu, accessible que par bateau et sans ressource en eau potable depuis l’effondrement des routes et des canalisations. Nos ONG partenaires ont réhabilité des infrastructures et ont construit des latrines qui ont permis de protéger la santé des personnes vivant dans les zones touchées et d’éviter la propagation des maladies. La reconstruction de systèmes d’irrigation permet également de sauver des cultures et de nourrir les populations de plusieurs villages.
Retrouver un toit
Nos ONG partenaires sur place aident la population à réparer leurs maisons endommagées ou à les reconstruire. Mais qu’arrive-t-il aux milliers de personnes qui ne peuvent pas être relogées au même endroit ? Par mesure de sécurité, les zones situées à 200 mètres de la mer et les anciennes zones résidentielles sur des terrains instables ont été déclarées « zones rouges » par le gouvernement. Tant que le gouvernement n’aura pas attribué de nouvelles terres, nos ONG partenaires soutiennent aussi ces personnes avec des abris transitoires. Une aide financière sera ensuite allouée aux familles pour reconstruire dans les « zones vertes », à l’intérieur des terres.
Assurer les moyens de subsistance
Comment reprendre pied quand on a souvent non seulement perdu son logement, mais que la catastrophe naturelle a aussi détruit ses moyens de subsistance ? Commerces, restaurants et cultures ont été fortement endommagés par le tsunami et de nombreuses personnes ont été contraintes de s’endetter. Retrouver une activité est une condition pour un retour à la normalité. Nos ONG partenaires ont soutenu les entrepreneurs à travers une aide matérielle et des formations pour reprendre leurs commerces et subvenir à nouveau aux besoins de leurs familles. Les agriculteurs ont aussi reçu des subventions, des semences et des outils pour la remise en état de leurs terres.